2h du matin, quartier Pigalle, Paris. Alors que nous rentrons de soirée avec des amis (sous influence de moult spiritueux), sensation bien connue : une grosse dalle nous prend de court. Vient le moment du choix. Parmi les nombreuses enseignes qui scintillent dans l’obscurité, chacun a sa préférence et faire un choix s’avère compliqué, surtout lorsque certains de ses soi-disant “amis” se révèlent avoir le palais d’un doberman malade… Mais nous y reviendrons.
Alors pour vous aiguiller lors de vos choix de fast-food (“restauration” rapide), et histoire de rappeler une bonne fois pour toutes qui est le GOAT de la malbouffe, j’ai décidé de réaliser ma propre tierlist des temples du burger, tacos et autres injections de gras en intraveineuse.
Disclaimer : seul mon avis compte, si vous n’êtes pas d’accord, vous avez tort.
Tout d’abord, mettons les choses au clair pour le bas du tableau. Tout en bas : O’Tacos. Si ce mélange douteux de viandes et de sauces en tout genre peut simuler du “plaisir” via la sécrétion de dopamine dans le cerveau (et ce grâce à une quantité colossale de gras et de sucre), on se rend vite compte de son erreur. Et ce dès la dernière bouchée ingérée, qui est généralement suivie d’une session de purge sanitaire sur le trône qui nous fait instantanément regretter notre choix. Bref, pour un doberman, ok, pour un humain normalement constitué, c’est non.
Ensuite, comme en F1, il y a le midfield. Il peut être variable en fonction des goûts et des saisons. Je parle ici des pizzerias telles que Domino’s, PizzaHut et consors qui, bien que relativement acceptables, cannibalisent Mario votre pizzaiolo du coin. Cela reste un mets de pauvre lignée.
Toujours dans le midfield, bien que légèrement au-dessus, je place les pseudo-chaînes de boulangerie : La Mie Câline (mention spéciale pour ses cookies) et Paul (toujours présent quand on a besoin de lui dans les gares et les aéroports) ainsi que Subway qui a le mérite d’assumer son manque de connaissances culinaires en nous laissant choisir nos recettes.
Burger King, le fast-food le plus surcoté avec ses steaks à l’arôme chimique de feu de bois, sa communication marketing efficace et l’effet de mode/manque entraîné par son absence en France jusqu’en 2013, a réussi à faire croire aux Français qu’il faisait partie de l’élite. Le monde, lui, sait ce qu’il en est : passable. OK tout au plus.
Flunch : un repas de qualité au choix, pas cher et en plus des légumes à volonté ? Certains d’entre vous devraient y faire un tour.
KFC, seulement du poulet certes, mais comme en business vous dira JP Fanguin, il faut viser la niche, et la chaîne le fait à merveille, notamment en s'attirant les faveurs des go muscu en dirty bulking qui se prennent des maxi buckets pour alimenter leurs maxi pecs en post workout.
Quick : nous, c’est le goût. Injustement sous-estimé, le vilain petit canard du fast-food est en fait l’un des plus savoureux, notamment grâce sa sauce Giant invraisemblablement somptueuse. Bref, ai-je besoin d’en rajouter ?
Enfin, le roi des rois, le GOAT, qui fait passer BK pour un clown à jamais condamné à courir pour le rattraper. En vain. Tel un ami fidèle, Mcdo est toujours là pour nous, sur la route avec les parents en rentrant de vacances (si votre mère ne gâche pas la fête avec un “mais il y a à manger à la maison”), en sortant de soirée avec vos potes, ou même pour un premier date en fin de mois avec votre crush. Présent en plein centre-ville ou dans les campagnes les plus reculées de France, souvent imité, jamais égalé. Ce monument de la gastronomie est éternel, il était là avant les autres et sera là bien après, avec son légendaire Big Mac, tellement célèbre qu’il est devenu un indicateur économique utilisé pour comparer le pouvoir d’achat entre les pays.
Je vous laisse à vos dégustations.
Alex